Bonne attitude générale : Le cheval tend sa ligne du dessus et s’incurve sur le cercle
Pour un jeune cheval, le travail à la longe est capital. Il apprend à se déplacer correctement sur le cercle, à tendre la longe de façon constante, à réguler ses allures sans être perturbé par le poids du cavalier, à obéir aux ordres donnés en étant attentif aux aides que sont la longe, la chambrière et la voix.
Pour un cheval dont le dressage est un peu plus avancé, le travail à la longe donne l’occasion d’entretenir et même d’affiner des choses déjà acquises montées, tout en ayant plus de recul. C’est un moment privilégié pendant lequel on peut admirer le Frison en train d’évoluer.
On peut également effectuer une préparation au travail monté pour détendre puis assouplir le cheval.
Le travail à la longe n’est valable qu’avec un enrênement puisqu’il oblige le cheval à se mouvoir d’une certaine façon. Etant donnée la morphologie du Frison dont l’encolure est portée haut, on choisira un enrênement, qu’on réajustera plusieurs fois au cours de la séance, permettant au cheval de s’étendre vers le bas sans s’enfermer, comme les rênes fixes ou les rênes allemandes en grand triangle.
Dès le début de la séance, après quelques tours de détente, le Frison doit être mis aux ordres et le travail se fera essentiellement au trot.
On suscite l’impulsion en gardant la chambrière réactive sans hésiter à toucher le cheval deux ou trois fois pour qu’il comprenne ce qu’on lui demande. Pour garder cette impulsion, il est nécessaire d’avoir le cheval à portée de chambrière sur un cercle de dix à quinze mètres de diamètre maximum.
La séance ne doit pas être trop longue et si le travail est bien mené, vingt minutes suffisent amplement.
Il ne faut pas hésiter à activer le cheval pour qu’il engage bien ses postérieurs et en même temps faire en sorte qu’il soit bien droit sur le cercle. Plus facile à dire qu’à faire car le Frison n’étend pas facilement son dos et aurait plus souvent tendance à vouloir garder la tête en l’air pour observer ce qui se passe au loin.
Avec de la patience, de la régularité dans le travail et de bons conseils, on récoltera vite le fruit de nos efforts et notre Frison une fois monté se révèlera plus facile, plus souple et plus actif.
Tout cavalier a dans le travail à la longe le même niveau, c’est-à-dire les mêmes qualités et les mêmes défauts qu’il a dans le travail monté. A méditer…